MatthieuRicard, un biologiste français et moine bouddhiste, expose point par point, dans son dernier ouvrage, ses arguments pour défendre les animaux de toute exploitation humaine. 10 oct. 2014
ceuxpour les contrer. Vous, internaute, que vous soyez omnivore ou végane, vous allez nous aider. Si vous êtes omnivore, vous nous proposerez des arguments anti-véganes. Et si vous êtes végane, vous nous aiderez à contrer ces arguments. Vous ne repartirez pas de ce blog sans une réflexion profonde sur le végétalisme. Bonne visite !
Levégétarisme, pour Ellen White, était une politique basée sur au moins deux principes: (1) «Préserver la meilleure santé», 48 et (2) «Manger cette nourriture qui est la plus nourrissante», 49 faire de son mieux, sous chaque circonstance immédiate, pour promouvoir la vie, la santé et la force. À la lumière de ces principes et de
Végétarismeest un subjuct très intéressant, est-ce mieux d'être pour ou être contre?Il ya beaucoup d'arguments pour et contre, et même si la plupart des gens mangent de la viande, beaucoup ne sont pas. pourquoi manger de la viande? il a un goût délicieux! et beaucoup de choses n'ont pas le même goût sans elle! Aussi, il contribue à
40commentaires. 23/08/2022. Après des délibérations d’un peu plus de huit heures réparties sur deux jours, un jury du Michigan a rendu ce mardi un verdict de culpabilité pour tous les chefs d’accusation retenus contre deux hommes, Adam Fox (photo de droite) et Barry Croft, accusés d’avoir conspiré pour kidnapper la gouverneure
dun blogue très riche -10 mauvais arguments contre le végétarisme par Eleusis Megara. La structure de l’article est la suivante : la première partie, la perspective théorique, envisagera la définition, les caractéristiques et les fonctions du discours social, la deuxième partie mettra l’accent sur les caractéristiques du discours pour ou contre le végétarisme en tant que
Leprincipe est de manger 100% végétal pendant une semaine. Alors si vous hésitez à vous lancer, voici 10 bonnes raisons de le faire Un végétarien ne consomme pas de chair animale c’est à dire ni viande ni poisson. Il y a de nombreux arguments pour devenir végétarien, mais c’est d’abord un choix personnel. Je vous propose ici 10
Opterpour un régime végétarien permet de : Préserver les forêts naturelles et protéger les espèces menacées. 1. Réduire les émissions de gaz à effet de serre. L’élevage de bétail émet
Dansun rapport publié en novembre 2017, le WWF (World Wide Fund for Nature, soit « Fonds mondial pour la nature », l’ONG bien connue, née en 1961) se fait ainsi l’avocat d’une alimentation flexitarienne, avec des arguments pratiques et pragmatiques, qui permettent de faire abstraction des arguments éthiques, philosophiques et religieux, toujours sujets à discussion entre tenants
1 Est ce que les autres animaux souffre, et la réponse la plus honete me semble quand même etre: "y a de grande chance". Après pour en discuté de maniere tout a fait rationelle c'est un peut compliqué, étant donner notre peut de connaissance sur la nature des sentiments (pour leurs causes biologique/chimique c'est un peut plus simple).
RKQkIYd. – Mais qu’est-ce qui t’a pris de décider d’écrire sur un sujet aussi tabou que la polygamie? – Ben quoi?! J’aime ça sortir des sentiers battus! Pour commencer, ce texte ne se veut ni une apologie, ni une étude approfondie sur les méandres et la psychologie des polygames… C’est simplement un ramassis de commentaires et de recherches pour nous divertir. Aussi, beaucoup de ce que je vais écrire dans les prochaines lignes provient directement de la bouche de personnes polygames dans mon entourage. Vu la nature du sujet et la sensibilité de la société envers cette pratique, aucun nom et aucune annotation ne seront cités. Donc, tout a commencé avec un documentaire court écouté sur Netflix sur la polygamie et la propension naturelle de l’animal humain à trouver plusieurs partenaires sexuels pour la survie de la race… et bien sûr pour le plaisir mens pas, tu veux pas un 7ème kid, tu veux juste trouver un autre partenaire pour assouvir tes besoins primaires!. Et ensuite, un petit message sur les réseaux sociaux à la recherche d’amis polygames prêts à s’ouvrir sur le sujet. Première constatation ce sont les femmes qui ont plus d’ovaires que de gars ont de couilles! Sur 16 personnes m’ayant écrit, 13 sont des femmes. Deuxième constatation même si je savais que certaines de ces 16 personnes vivaient ou avaient déjà vécu dans la polygamie, pour 13 de ces 16, encore une fois, je n’en avais pas la moindre idée! Troisième constatation il y a deux sortes de polygames j’sais qu’y en a plus polyamour, pansexualité, etc…. Il y a ceux qui le sont en pleine connaissance de cause de leurs partenaires et d’autres, qui la vivent juste avec elles-mêmes. Je ne juge aucunement, simple constat. Bon, pourquoi es-tu polygame?» a toujours été ma première question, et la réponse la plus hot, crue et intéressante fut Pour la recherche du pénis parfait!». Cette personne m’a surpris par sa réponse directe… c’est la recherche du plaisir qui la pousse à être polygame. Elle a beau avoir un chum ou pas, ce qui importe, c’est de trouver le bon engin pour la starter et tu sais quoi? Je respecte ça, d’une manière perverse et purement sexuelle, la recherche du plaisir est une nécessité… alors si tu trouves pas, pourquoi arrêter?! j’entends déjà les défenseurs de la monogamie monter sur leurs chevaux de bataille pour sauvegarder la sacro-sainteté du partenaire unique au nom de Dieu, de la société et tutti quanti… Encore une fois, j’prends pas de côté, mais on est en 2019 dude, ouvre ton esprit et laisse vivre! Pour plusieurs, la polygamie remplit un vide inassouvi dans leur relation courante comme disons la bisexualité, ou encore remplir un besoin sapiophile qu’il ou elle ne retrouve pas dans son partenaire actuel malgré toutes les autres qualités qu’il/elle peut avoir. Une m’a dit Il est beau, il baise comme un Dieu, mais il est aussi intelligent qu’un chien qui court après sa propre queue». Une autre C’est un père magnifique, j’ai une famille magnifique, on s’entend encore super bien, mais il nous manque les deux quelque chose, alors j’ai un chum on-the-side et lui une blonde. Il ne connaît pas le mien, je connais pas la sienne, ça n’interfère aucunement dans notre dynamique familiale et tant que ça reste comme ça, c’est De toutes les personnes que j’ai rencontrées, toutes avaient une relation positive avec le polyamour… sauf une personne… et cette personne était un homme un autre tabou de brisé. Ben voyons, quel homme ne sera pas heureux de pouvoir baiser avec n’importe quelle autre personne, encore mieux dans le cas de cet homme-ci, avoir une blonde qui veut juste coucher avec d’autres femmes et qui les ramène dans leur lit… à 3?! Ben oui, c’est ben le fun au début, des trips à 3, chaque semaine une fille différente avec nous, toujours la luxure, le plaisir… mais toujours te demander si ta blonde est vraiment heureuse avec toi, si elle ne fait pas juste chercher ce qu’elle n’a pas avec toi, à toujours sortir, vouloir se faire vouloir, vouloir plaire à autrui, à se demander pourquoi j’pas assez… C’est le fun au début, mais dans l’excès, c’est invivable.» Bon… ben là, on fait quoi avec tout ça?! Des femmes plus polygames que les hommes, des hommes qui se plaignent d’avoir plusieurs femmes, vous ne vous y attendiez pas, avouez-le! Moi non plus pour être honnête, est-ce que ça a changé ma vue sur la polygamie? Ben vous ne savez même pas de quel côté je suis, anyways! Je vous laisse débattre! P.
L’alimentation végétarienne, qui séduit de plus en plus de monde, est victime de nombreuses idées reçues. Des idées reçues qui méritent une réponse appropriées. SommaireBannir la viande et le poisson de sa vieCe que le végétarisme n’est ABSOLUMENT PASUne mode fantaisiste de “bobo”Une diète dangereuse pour la santéPour l’environnement ? Une diète inutile !Une diète défendue par des gourous et pseudo-expertsUn pas vers la dépression et l’orthorexieLa solution MIRACLEPour conclureBannir la viande et le poisson de sa vieL’alimentation végétarienne repose sur un principe simple vous pouvez manger de tout SAUF de la viande et du poisson. Terminé les steaks de boeuf, les tartares et autres carpaccio. Exit les nuggets de poulet et les filets de le végétarisme rime avec restriction, il vous reste quand même pas mal de choses à vous mettre sous la dent les fruits, les légumes sans déconner, les noix, les légumineuses, les produits laitiers, les huiles végétales, ou encore les graines germées. J’en oublie, car vous avez l’embarras du végétariens, on en connaît tous au moins un. Pas très connu pour être relou, on apprécie souvent l’originalité de sa cuisine qui essaie de nous faire oublier le saignant d’un pavé de rumsteak ou le doré d’un poisson être végétarien, c’est avant toute chose une palpitante aventure aux pays des idées reçues. Une vaste contrée où le chemin de la vérité serpente autour d’immenses et interminables montagnes d’ignorances. Une traversée épuisante pavée de préjugés, qui devient parfois agréable quand une brise de réalité et de faits scientifiques vient rafraîchir ce pays beaucoup de préjugés circulent sur le végétarisme. Voici alors un florilège des plus communs. Voici un article qu’il faut mettre entre toutes les mains des personnes qui vivent dans ce terrible pays et qui alimentent des cascades d’idées que le végétarisme n’est ABSOLUMENT PASUne mode fantaisiste de “bobo”On en parle dans les médias, c’est un luxe de bourgeois ou de “bobo” parisiens, ou bien la dernière mode pour être tendance. Pourtant rien n’est plus faux. Le végétarisme, c’est des millions d’adeptes à travers le l’Inde qui se place en pôle position avec plus de 360 millions d’adeptes depuis belle lurette… Suivi par la Chine avec au moins 68 millions de végétariens, ou encore le Brésil 15 millions, les USA 7 millions, et le Japon presque 6 millions. En France, pays du fromage et de la viande, comptez au moins 3 millions de rappel, manger de la viande ou du poisson n’est pas donné. C’était un luxe, un produit régulé de lui-même par son prix et ses méthodes de production. Mais si le prix de certains morceaux défie aujourd’hui toute concurrence, allez donc faire un tour sur les sites de production, vous comprendrez mieux diète dangereuse pour la santéArrêter la viande et le poisson, j’ai lu sur internet que c’était dangereux ! J’ai même entendu des nutritionnistes le dire à la télé. Oui, c’est sûr. Mais si on écarte les avis des professionnels de santé ou des experts qui ont reçu un peu trop d’argent et de cadeaux de la part des charcutiers ou des vendeurs de volaille, le végétarisme devient magiquement bon pour la globalement, les études scientifiques démontrent qu’il y a plusieurs bénéfices à devenir végétarien. Pour la santé cardiovasculaire surtout. Un cortège de preuves scientifiques avancent un risque relatif plus faible pour les végétariens de mourir d’une cardiopathie ischémique par exemple 1 2 3 point, les personnes qui ne se privent pas d’une bonne dose de viande rouge et de charcuterie tous les jours augmentent leur risque d’avoir un cancer du côlon-rectum. Un lien connu depuis quelque temps, mais surtout popularisé par le Centre International de Recherche sur le végétarienne est également une excellente option pour perdre du poids sur la durée, pour mieux contrôler sa glycémie, sa pression artérielle ou une éventuelle obésité 5. Si simple pour autant de promesses, qui dit mieux ?Pour l’environnement ? Une diète inutile !Sauver la planète en devenant végétarien, c’est des foutaises si on écoute certaines personnes, et même certains scientifiques qui entretiennent des liens… avec l’ si on regarde de près les dernières publications internationales, et notamment les synthèses et méta-analyses qui prennent les études favorables et défavorables, la consommation de produits carnés est le premier facteur incriminé dans les émissions de gaz à effet de à croire pour certains, ou un véritable choc intellectuel pour d’autres, produire de la viande impacte l’environnement, et à tous les niveaux. Pollution des cours d’eau, déforestation pour planter des légumineuses, émissions de gaz à effet de serre, perte de biodiversité, science s’accorde pour dire que diminuer notre consommation excessive de viande est un enjeu planétaire pour réduire les gaz à effet de serre, responsable du changement diète défendue par des gourous et pseudo-expertsPersonne de sérieux ni de compétent ne défend le végétarisme, c’est bien connu ! Si quelqu’un vous dit que le végétarisme est bon, il est forcément membre d’une secte ou habitué des études scientifiques rien n’est plus faux. Voici une première piste avec plusieurs grandes associations médicales qui regroupent un nombre important de professionnels de santé et qui prennent justement position en faveur d’un végétarisme équilibré, pour tous les stades de la vie position scientifiquement argumentée qui n’oublie pas les risques en cas de mauvais équilibre dans le suivi du l’inverse, on commence à s’amuser des prises de position différente mais légitime ! de certains professionnels, qui n’arrivent pas à trouver les études positives pourtant publiées. Des experts qui n’arrivent pas prendre suffisamment de recul, et qui sont généralement liés à la Fédération Française des Charcuteries, à Mc Donald’s, Auchan, ou encore au label “Bleu Blanc Coeur”.Une remarque, quand même. On va éviter de se jeter sur les déclarations d’intérêts des professionnels de santé avant de les lire et de contre-argumenter. Si c’est un point à prendre en compte, car oui les liens d’intérêts peuvent biaiser la réflexion, il faut avant toute chose s’en prendre au message et non au messager !Un pas vers la dépression et l’orthorexieCertains le suspectent, d’autres l’affirment ! Des études scientifiques associent le végétarisme avec une altération de la qualité de vie, et notamment plus de risque de devenir dépressif et pourquoi pas c’est quand manger sainement devient un calvaire, une obsession malsaine qui entraîne de véritables pathologies. C’est un terme ambigu, pas clair, et qui fait clairement les études qui dévoilent cette association s’appuient sur un déficit en vitamine B12 et en zinc chez les végétariens sans démontrer un lien de cause à effet. En fait, les auteurs ne savent pas trop dans quel sens se fait l’interaction. Est-ce que les personnes malades et dépressives le sont à cause du végétarisme, ou bien le deviennent-elles à cause de leur état de santé qui se dégrade ?Bonne question ! Alors si d’autres études devaient être menées, et notamment des essais cliniques pour mesurer un lien de cause à effet, il n’y a pas de preuve solide et claire aujourd’hui pour accuser le végétarisme de causer déprime et limite à cela, manger ne doit pas devenir un casse-tête infernal. Il faut essayer de prendre des décisions rationnelles, sans se compliquer la vie, tout en conservant le plaisir de se mettre à table !La solution MIRACLEMalgré le fait que le végétarisme possède une aura positive, avec beaucoup de références scientifiques favorables, c’est loin d’être la solution miracle pour tous vos problèmes et l’avenir de la bémol, il y a végétarisme et végétarisme. On connaît tous ce végétarien qui adore les snacks, les produits transformés sans viande, les jus de fruits industriels ou encore qui abuse des galettes de riz soufflé. Malheureusement, ce végétarien-là, qui fait la part belle aux produits transformés perd les bénéfices du végétarisme, et notamment sur la santé cardiovasculaire bémol, si vous pensez que le végétarisme se limite à du riz et du pain blanc, avec des carottes et du chou, vous n’avez pas vraiment compris l’idée du régime. L’idée c’est de faire la part belle aux produits peu transformés, bruts. L’idée c’est de reprendre le contrôle de sa cuisine, d’associer toutes les couleurs, toutes les formes, toutes les saveurs épices, herbes aromatiques, légumineuses, légumes, céréales anciennes sans se jeter sur les plats industriels prêt-à-manger bémol, le végétarisme exclut le poisson, qui dans l’état actuel de nos connaissances, apporte des nutriments intéressants, et est associé avec un meilleur état de santé flexitarisme ou semi-végétarisme. Idem pour la viande rouge consommée avec modération 500 g par semaine par exemple, et dont on est sûr de la qualité, qui est aussi associée avec un bon état de santé. Toutefois, on peut débattre de la qualité de nos poissons et de nos viandes, surtout quand on voit le saumon de Norvège ou les traces de polluants dans la chair, bémol qui concerne le bien-être animal. Si le végétarisme est un acte éminemment altruiste dans la problématique de la maltraitance animale, il ne permet pas d’agir sur les dérives qui touchent la production de produits laitiers, d’oeufs et de poulet de chair, entre dernier bémol, mais en tant que végétarien vous allez incontestablement faire souffrir des légumes. On parle du très sérieux “cri de la carotte”. Vous êtes conclureÊtre végétarien ou ne pas l’être… là n’est pas la question ! Comme toutes les diètes qui existent aujourd’hui, elle possède ses partisans et ses détracteurs, qui alimentent des débats. Et il est important que ces débats bénéficient d’une saine argumentation, dégagée de conflits d’intérêts, et d’une passion on s’attarde un peu sur ce qu’il se passe en dehors de son nombril et de son assiette, et on se rend rapidement compte que nos choix au quotidien influencent de grands équilibres. Repenser son assiette, c’est repenser son interaction avec son pas que le végétarisme n’est pas une solution miracle, il n’est pas infaillible ou idéal. Il représente une alternative positive pour la santé et l’environnement, il est la porte ouverte vers une prise de conscience plus pas de toujours garder votre esprit critique. Prenez vos choix en âme et conscience. Et le cri de la carotte, un seul conseil “don’t fee the troll”.Dans la même série “Ce que l’alimentation Paléo n’est absolument pas !“ Docteur en biologie et conférencier TedX spécialisé en santé depuis 2012, Jérémy Anso est le fondateur du site d'information Dur à Avaler. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages "Santé, mensonges et toujours propagande", "Ce poison nommé croquette" et "Cancer du sein les ravages du dépistage". Les articles sur la santé de Dur à Avaler sont basés sur les meilleures preuves scientifiques, rigoureuses et newsletter de Dur à AvalerInscrivez-vous gratuitement et rejoignez les abonnés ! Vous recevrez les dernières enquêtes inédites, les meilleurs conseils et les offres promotionnelles ! OFFERT après votre inscription Le guide complet sur le sucre, ses effets, l'addiction et comment s'en défaire !
Ma propre expérience inclut celle de mes clients et des tonnes de rechercheApparemment, je me jette sur les steaks saignants… 😉Viande rouge, gras saturés et santé ou comment ne PAS interpréter les études épidémiologiques…Le paléo augmente le mauvais cholestérol….? et le BON !Et le poisson ? il est en fait plus risqué de ne pas en mangerJe ne suis pas une adepte du régime paléo »Comment choisir des protéines durablesManger de la viande est compatible avec le respect des animauxOui, nous avons évolués AVERTISSEMENT Ce billet est très L – O – N – G car j’ai vraiment un gros dédain pour la mésinformation et je tenais à mettre tous les points sur les i. 😉 Pour vous mettre en contexte, j’ai accepté de participer à un article pour ou contre le végétarisme cliquez ici pour le lire dans le magazine québécois Véro » automne 2014. Suite à la parution de ce débat, Mme Desaulniers a écrit une réponse sur son blog. Vous pouvez la lire en cliquant ici. Mon temps est très précieux et je n’aime habituellement pas me lancer dans des débats avec des gens qui manquent clairement d’ouverture d’esprit, mais son article m’a vraiment dérangée pour plusieurs raisons son ton condescendant, son attitude supérieure, ses accusations personnelles et, plus que tout, plusieurs faits omis. C’est assez pour que je prenne de mon temps pour écrire une réponse. Je ne tiens pas nécessairement à ce que Mme Desaulniers la lise, car je sais qu’il n’y a rien que je ne pourrais dire qui ne la ferait changer d’idée, mais je veux que vous, mes chers lecteurs, ne vous sentiez pas attaqués comme moi par ses propos. Pour ce faire, je vais tirer quelques lignes de son billet pour y répondre directement. Ma propre expérience inclut celle de mes clients et des tonnes de recherche Premièrement, elle m’introduit ainsi À droite, Aglaée Jacob, qui détient un bac et une maîtrise en nutrition, défend le point de vue contraire à partir de sa propre expérience ». Je voudrais seulement dire que mon point de vue ne vient pas seulement de ma propre expérience, bien qu’elle y compte certainement. Mon point de vue vient également de centaines d’heures de recherche approfondie sur le sujet dans la littérature scientifique ainsi que l’expérience de centaines de clients avec qui j’ai travaillé dans les dernières années. Apparemment, je me jette sur les steaks saignants… 😉 Sur un ton passif agressif, elle continue J’aurais bien aimé en savoir davantage sur la santé déclinante de madame Jacob lorsqu’elle était végée. Qu’est-ce qu’elle mangeait ? Qu’est-ce qui manquait ? A-t-elle essayé de modifier ses habitudes avant de se jeter sur son steak saignant ? ». Cette information n’est pas difficile à trouver. J’ai partagé de façon très ouverte mes problèmes de santé sur d’autres platesformes. Pour ceux qui ne le savent pas, j’ai souffert de problèmes digestifs chroniques, mais je l’attribue à une infection gastro-intestinale que j’ai attrapée lors de mes voyages, pas à une alimentation végétarienne. Mais je peux dire que c’est en faisant la transition à une alimentation paléo que j’ai pu retrouver le contrôle de mes symptômes intestinaux suite au développement de syndrome de l’intestin irritable post infectieux. Toutefois, je peux véritablement dire que j’ai souffert d’un manque d’énergie et danémie difficile à corriger même pour une nutritionniste et même avec supplémentation en étant végétarienne, problèmes qui se sont envolés dès que j’ai commencé à manger paléo. J’ai aussi été diagnostiquée avec le syndrome des ovaires polykystiques SOPK, un problème qui représente la plus grande cause d’infertilité chez la femme et qui peut être aggravé par une alimentation riche en glucides et pauvre en gras tel que l’alimentation végétarienne l’est. Manger paléo m’a permis de contrôler mes hormones, réduire mon nombre de kystes sur les ovaires de plus de 70 % et de devenir fertile pour maintenant avoir un petit garçon en bonne santé. 🙂 Viande rouge, gras saturés et santé ou comment ne PAS interpréter les études épidémiologiques… Elle mentionne ensuite Selon Aglaée Jacob, aucune étude ne prouverait que la viande rouge et les gras saturés peuvent être néfastes sur la santé et causer certains cancers. Pourtant, pas besoin de chercher bien loin pour se convaincre du contraire » et donne quelques exemples. Premièrement, je n’utilise pas de site de vulgarisation scientifique auquel elle réfère dans son billet et préfère plutôt aller directement à la source. Ce n’est qu’en lisant les études scientifiques, leurs méthodologies et leurs résultats qu’on peut avoir l’heure juste ne lire que les résumés est une des raisons pourquoi la nutrition est un sujet très controversé dans les médias…!. J’ai bien lu les études mentionnées. Le problème est que ce sont des études de type épidémiologique… Il est bien connu dans le domaine des sciences et des statistiques que ce genre d’étude ne devrait JAMAIS servir pour faire des recommandations ou tirer des conclusions. Ça ne permet que d’obtenir des hypothèses pour faire des études cliniques par la suite. Les corrélations qui y sont trouvées ne devraient JAMAIS être interprétées comme étant une relation effet-cause, car nous n’en avons absolument aucunes idées. Par exemple, si je vous dis qu’il y a beaucoup de camions de pompiers aux sites d’incendie, le type de corrélation qu’on pourrait facilement trouver avec un type d’étude épidémiologique, ça ne veut pas dire que les camions de pompiers causent les incendies… vous êtes d’accord ? C’est la même chose avec les études en nutrition. De plus, souvent les études épidémiologiques utilisent des questionnaires demandant aux gens de se rappeler ce qu’ils ont mangé dans la dernière année à l’aide d’un questionnaire de fréquence alimentaire… pas très précis à mon avis comme méthodologie ! Souvent, la pizza et autre junk food sont interprétées comme étant de la viande rouge à cause de son pepperoni et le poids de l’aliment en entier est inclut dans la quantité de viande rouge consommée… Ça vous paraît honnête ? Et il ne faut pas oublier qu’aucunes de ces études ne fait la distinction entre les gens qui mangent de la viande de pâturage avec une grande quantité de légumes tout en faisant attention à leur santé et les gens qui mangent leur viande entre deux tranches de pain hamburgers avec une boisson gazeuse et des frites cuites dans de l’huile végétale rancie. Bref, je ne veux surtout pas utiliser ces études pour tirer mes conclusions. Pour ce qui est de la controverse » des gras saturés, hé bien ça ne devrait vraiment plus être une controverse… Encore une fois, les gras saturés ont été diabolisés depuis des décennies mais les raisons sont beaucoup plus de politiques que scientifiques lisez Good Calories, Bad Calories si vous comprenez l’anglais pour une analyse méticuleuse avec des centaines d’études à l’appui si vous voulez en savoir plus. Une des récentes preuves les plus convaincantes quant à l’innocuité des gras saturés est parue dans The American Journal of Clinical Nutrition en 2010 lire l’étude ici. Cette méta-analyse une étude regardant toutes les études faites sur un sujet donné inclut 347 747 participants suivis pour des périodes de 5 à 23 ans et montre clairement qu’il n’y a AUCUNE association entre la consommation de gras saturés et le risque de maladies cardiovasculaires et d’AVC. Cette étude n’est qu’un exemple, mais il y en a beaucoup d’autres menant aux mêmes conclusions. Même le Times Magazine s’est pratiquement excusé, près de 30 ans après son article diabolisant le cholestérol et les gras saturés, avec un article montrant toute la science moderne qui confirme que le beurre n’est pas l’ennemi le véritable ennemi est le sucre !. Le Time magazine en 1984 Le Time magazine en 2014! 🙂 Le paléo augmente le mauvais cholestérol….? et le BON ! Finalement, pour ce qui est de l’augmentation de cholestérol observée après l’adoption d’un régime paléo… et bien oui, c’est parfois vrai ! Encore là, il ne faut pas s’arrêter à l’article vulgarisé en hyperlien dans son article mais il faut aller à la source article scientifique original ici. Les 44 participants en bonne santé ont suivi un régime paléo pendant 10 semaines. Résultat oui, leur mauvais » cholestérol LDL encore une fois les termes mauvais et bon cholestérol sont très simplifiés et ne représentent pas toute l’histoire ! a augmenté… et bien que le résultat soit statistiquement significatif p< il n’est pas nécessairement cliniquement significatif. La moyenne de leur niveau de LDL est passée de à mmol/L, ce qui est encore bas et ne pose définitivement pas de problèmes pour la santé cardiaque… et en plus, leur bon » cholestérol HDL a également augmenté p< Il est aussi important de noter que l’étude ne prend pas en considération l’autre panoplie de mesures prouvées comme étant plus importantes pour mesurer le risque de maladies cardiovasculaires la taille des particules de LDL, les marqueurs inflammatoires, les triglycérides, la glycémie, etc. Ah oui, et devinez quoi ? L’étude montre en fait que les participants ont perdu du poids, réduit leur pourcentage de gras corporel et améliorés leurs performances physiques au sport ! Les résultats sont donc en faveur du paléo d’après ce que je vois ! Pourquoi ne pas avoir mentionné cette information ? Les chercheurs sérieux savent bien que les niveaux de cholestérol ne constituent qu’un marqueur intermédiaire surrogate endpoint et non pas un vrai marqueur clinique, car il n’est, en fait, pas du tout clair que des niveaux élevés de LDL représentent un risque plus élevé de quoi que ce soit tout comme le lien entre les camions de pompiers et les incendies !. D’autres études sur l’alimentation paléo montrent des résultats semblables l’atteinte d’un poids santé ; parfois une légère augmentation des niveaux de LDL mais en faveur des grosses particules denses de LDL qui ne sont pas athérogéniques causant de la plaque ; une augmentation du HDL bon cholestérol ; une diminution des triglycérides ; une diminution de l’inflammation ; une meilleure sensibilité à l’insuline ; une glycémie taux de sucre mieux contrôlée… et j’en passe ! Et saviez-vous que de BAS niveaux de LDL sont associés avec un risque accru de mourir de n’importe quelle cause étude chez les femmes ainsi que de suicide et de violence ? Encore des faits dont la plupart des gens n’entendent malheureusement pas parler… 🙁 D’accord, assez pour ce point. Passons à autre chose, car je pourrais écrire à ce sujet toute la journée. 🙂 Et le poisson ? il est en fait plus risqué de ne pas en manger Maintenant qu’on a parlé de la viande rouge et des gras saturés, parlons du poisson. Et le poisson ? Tous les poissons sauvages peuvent contenir des résidus de métaux lourds comme le mercure, ce qui affecte le développement et le fonctionnement du cerveau. Ils peuvent aussi contenir des produits chimiques industriels BCP, dioxines et des pesticides comme le DDT. De nombreux spécialistes recommandent d’ailleurs aux femmes enceintes ou allaitantes ainsi qu’aux jeunes enfants de limiter leur consommation de poissons sauvages à cause de leur toxicité. » Je ne sais trop quoi dire sur ce point et ne sais pas vraiment d’où elle tire ces recommandations. Oui, il est préférable d’éviter les gros poissons, tels que le requin et l’espadon, qui sont au sommet de la chaîne alimentaire pour réduire notre exposition au mercure. Heureusement, le sélénium est un minéral qui nous aide à ne pas absorber autant du mercure présent dans nos aliments. Et devinez quelle est une des meilleures sources de sélénium ? Oui, le poisson ! Les poissons qui contiennent plus de sélénium que de mercure, ce qui représente la majorité des poissons provenant de l’océan, sont sécuritaires à consommer de façon régulière. Et les niveaux de BCP et dioxines sont en fait beaucoup plus élevés dans la viande d’élevage conventionnel, les produits laitiers et même les légumes que dans le poisson… Donc cet argument ne tient pas ! Il y a en fait plus de risques de ne PAS consommer de poisson que d’en consommer ! Une de ces raisons est due à leurs oméga-3 marins qui sont indispensables pour le développement du cerveau, surtout chez le foetus et les nouveaux-nés en plus de contribuer au bon fonctionnement et au bien-être de notre cerveau à l’âge adulte. Deux à trois portions de poisson par semaine est l’idéal. Et non, les oméga-3 de la graine de lin ne sont pas équivalents cherchez sur les ALA vs EPA/DHA pour plus de détails. Le EWG a ce calculateur en anglais pour vous aider à trouver les sources les plus sécuritaires à différents stades de votre vie. Cet outil de National Geographic en anglais indique également la durabilité, la quantité d’oméga-3 et la contamination au mercure de différentes espèces de poissons. Et pour réduire la quantité de toxines dans mon assiette, je choisis personnellement plus souvent de petits poissons comme les sardines et du saumon sauvage de l’Alaska. J’évite les OGM de maïs et de soya en choisissant des poissons pêchés à l’état sauvage plutôt que des poissons d’élevage. Je ne suis pas une adepte du régime paléo » Mme Desaulniers me décrit ainsi La jeune adepte du régime paléo ». Premièrement, le qualificatif jeune ne semble être là que pour ébranler ma crédibilité. Deuxièmement, la définition du mot adepte est la suivante Membre d’une secte, d’un mouvement ou d’un groupement demandant un engagement personnel Partisan convaincu d’une doctrine ou de son promoteur Je crois que ce n’est jamais sain que de se définir par sa façon de manger ou même un diagnostic. Par exemple, je ne dis jamais un céliaque » mais bien une personne avec la maladie céliaque ». Il en est de même avec l’alimentation. Lorsque notre façon de manger nous définit, ça peut devenir problématique et ça semble souvent être le cas avec les gens adoptant un régime végétarien ou végétalien. Pour ma part, JE NE SUIS PAS PALÉO…. mais oui, je mange paléo. Comment choisir des protéines durables Plus loin, on m’accuse d’essayer de me déculpabiliser en achetant ma viande dans des marchés fermiers ou directement des fermiers Acheter sa viande d’un petit producteur local et souriant n’en fait pas pour autant une source de protéines durable. En fait, le bilan environnemental d’une adepte du régime paléo serait moins important si elle achetait sa viande à l’épicerie. En effet, les bovins élevés en pâturage émettent davantage de méthane que ceux élevés de façon intensive. » Oui je suis d’accord que ce n’est pas le sourire du producteur qui fait la différence, quoi que ce soit bien agréable. Ce qui fait la différence est de savoir d’où proviennent ses aliments. Je crois que c’est le PLUS GROS PROBLÈME actuellement les gens ne savent pas d’où proviennent leurs aliments. Personnellement, j’achète ma viande de petits producteurs, leur pose des questions sur leurs pratiques d’élevage et visite même leurs fermes lorsque c’est possible. Pour ce qui est de la quantité de méthane produite par les bovins de pâturage, c’est un fait ! Lorsque les bovins consomment leur diète idéale, c’est-à-dire de l’herbe et non pas des céréales, leur diète est par le fait même plus élevée en fibres ce qui cause plus de fermentation et donc davantage de production de gaz tel que le méthane. Cette comparaison ne prend toutefois pas en considération tous les gaz à effet de serre produit lors de la culture du maïs et d’autres céréales produites en très grandes quantités pour les bovins d’élevage industriel et leur transport. De plus, on ne peut pas regarder cette donnée hors contexte. En fait, l’argument le plus important en faveur des animaux de pâturage est leur habileté de fixer le carbone dans les sols et d’en augmenter la biomasse. L’effet net est POSITIF pour l’environnement. On ne peut pas en dire autant des animaux d’élevage industriel. Une part de l’effet de serre, indique Main, provient de la combustion des forêts et de l’épuisement de la matière organique des prairies. Une grande portion de nos prairies contient à peine la moitié des niveaux de matière organique qu’on y trouvait il y a de 100 ans. » Le broutage est une des meilleures façons de restaurer nos sols appauvris par l’agriculture moderne. Est-ce que ça veut dire que les grands champs de maïs, soya, blé, canola et autres cultures de base pour les végétariens et végans pourraient contribuer aux gaz à effet de serre, d’une part en contribuant à la déforestation et en épuisant les sols et d’autre part par les combustibles fossiles utilisés pour leurs cultures, récoltes et transports ? Et que dire de leur transformation en usine ? Et de la pollution causée par l’agriculture non-biologique ? Manger de la viande est compatible avec le respect des animaux On insinue ensuite que je ne respecte pas les animaux en disant On peut aussi se demander comment madame Jacob définit un élevage respectueux ». Tous les animaux qu’elle consomme ont été abattus sans qu’on respecte » leur intérêt à vivre. Les petits frères des poules qui pondent ses œufs ont même été broyés à la naissance tandis que les oiseaux qui produisent son poulet sont génétiquement les mêmes que dans les élevages industriels. Sélectionnés pour grossir le plus rapidement possible, ils souffrent toute leur vie de douleurs articulaires et sont entassés dans des cages pour être amenés à l’abattoir alors qu’ils n’ont même pas deux mois. » Puis comme les toutes les tribus de chasseurs-cueilleurs qui nous ont précédés, je considère la vie comme étant sacrée et suis très reconnaissante pour les animaux qui donnent leur vie pour moi. C’est le cycle de la vie. Chevreuil, je suis désolé de te faire mal, mais les gens ont faim. – Prière des chasseurs amérindiens de la tribu chacta Avec une bête herbivore bison et boeuf par exemple, je peux nourrir ma famille pour plusieurs mois et même près d’un an. Une autre façon de montrer du respect envers les animaux que nous mangeons est d’en utiliser toutes les parties, pas seulement que le steak. Je mange toutes sortes de coupes de viande, ainsi que des abats foie, coeur, etc. et utilise les os pour faire des bouillons maison. La vie est précieuse et j’essaie donc de tirer profit de l’animal en entier pour éviter de gaspiller. Manger de la viande est compatible avec le respect de la vie animale. Et je suis heureuse de savoir que les animaux qui donnent leur vie pour moi ont eu la chance de connaître la liberté de vivre à l’extérieur, de sentir le vent, de profiter des rayons du soleil, de se faire soigner avec respect et de manger une diète appropriée pour leur espèce herbes vs céréales par exemple qui leur a permis de bien se sentir et d’être en bonne santé… au contraire des animaux tristes, maltraités, en mauvais états et confinés à l’intérieur dans des conditions inadéquates. Sur ce point, je suis tout à fait d’accord avec Mme Desaulnier et l’élevage industriel d’animaux doit cesser. L’alimentation végan n’est pas parfaite toutefois et plusieurs vies sont sacrifiées pour produire le tofu, les pâtes alimentaires et les huiles végétales. Avez-vous pensé à tous les animaux qui perdent leur habitat naturel lorsqu’un morceau de terre est transformé en grande monoculture ? Et que dire de tous les petits et même grands parfois mammifères, rongeurs, reptiles et oiseaux qui perdrent la vie durant la semence, l’entretien et la récolte de ces cultures ? Est-ce que leurs vies comptent moins que celle d’une vache, d’un cochon ou d’un poulet ? D’après le principe de non-nuisance, il serait en fait préférable de consommer de grands herbivores plutôt que de devenir végans si on veut minimiser le nombre de vies nécessaires pour nous garder en vie lire l’article ici, en anglais. Je le répète, même les végans ont du sang dans leur assiette. Oui, nous avons évolués Je suis d’accord avec Mme Desaulniers lorsqu’elle écrit Et surtout, il est aussi dans notre nature d’évoluer et de s’adapter à notre environnement. Oui, nos ancêtres devaient être chasseurs-cueilleurs pour survivre, mais le monde a changé en 10 000 ans. » Nous avons changé depuis la période paléolithique. Nous avons internet, des voitures et des toilettes…. mais nos besoins nutritionnels restent très semblables. Et saviez-vous que commencer à manger de la viande est ce qui a permis à notre cerveau d’évoluer pour devenir ce que l’on est aujourd’hui ? En fait, si on compresse l’histoire du génome humain, qui date d’il y a plus de millions d’années sur une période de 24 heures, les derniers 10 000 ans depuis la période paléolithique et l’introduction de l’agriculture ne représentent que les 5 dernières minutes avant minuit. Et la révolution industrielle des derniers 200 ans que les 5 dernières secondes avant minuit… Dix mille ans, ça nous paraît long pour une vie d’homme, mais ce n’est qu’un clignement des yeux dans l’histoire des humains. Il est aussi important de mentionner que l’alimentation paléo est souvent, à tort, décrite comme étant une alimentation élevée en protéines et riche en viande. Mais ce n’est pas du tout le cas. La quantité de protéines recommandée correspond en moyenne a 15 à 25% des calories, ce qui ressemble à des portions moyennes de 3 à 6 oz 90 à 180 g par repas. La plus grande partie de l’assiette paléo est en fait dédié aux légumes, légumes-racines, fruits, et gras traditionnels avocat, huile de coco, huile d’olive, beurre, ghee, graisse de canard, noix et beurre de noix, etc. Il y a plusieurs façons de consommer de la viande de façon responsable pour minimiser l’impact sur l’environnement tout en donnant à son corps les nutriments dont il a besoin pour fonctionner de manière optimale, tel que discuté dans cet article. J’ai fait mes recherches. Je ne dis pas ça pour me déculpabiliser. Voilà, c’est pas mal tout ce que j’avais à dire. 😉 Je n’ai même pas abordé le côté nutrition, car je le fais déjà dans mon livre. En conclusion, je crois que s’il n’y a qu’une seule chose que chacun de nous pouvons faire pour améliorer notre santé et celle de la planète, c’est de s’intéresser davantage à la provenance de nos aliments. Personne n’est parfait et je ne pense pas que personne n’ait une alimentation parfaite. Mais à chaque fois que nous achetons des aliments, nous pouvons faire une différence. Qu’en pensez-vous ? Opinions ? Questions ? Je veux vous entendre. Laissez un mot ci-dessous pour poursuivre la discussion.